POUR LOUIS (2)

Cher ami, tu vois, je n'ai rien à t'envier: en effet, moi aussi, je souffre en silence!
Je souffre en permanence, et ce, depuis ma naissance....
Mais comprend nous bien: même s'il est vrai que le rejet engendre la plus grande des douleurs,
Il faut que ton avenir (et donc ton ciel) reprenne des couleurs!!.

Je ne me permettrai pas de nier ta douleur et de te renier,
Par contre, oui!: je me permet d'être culottée!
Et de te demander de reprendre les armes, pour ne serait-ce que te défendre et te protéger!!.
Dis-toi que, pour ma part, même en fauteuil, je continue à vouloir aimer...

Certes, comme tu le reconnais toi-même, la dépression te touche de plein fouet,
Mais est-ce pour autant, aux autres à devoir, à bout de bras et à ta place, te porter???.
Tu parles d'un cas de conscience.... nous y sommes en plein dedans!!
Sache seulement que, dans ce cas, alors moi aussi, sous couvert de mon fauteuil, je devrai partir au vent!....

Mais, vois-tu cher ami!?, moi, je me dis:
"tant que je serai vivante, je continuerai de les emmerder à donf, de les faire chier!! ;
De leur prouver qu'une handicapée est parfois plus "capable" que tous leurs tas de minables sains et bien portants!, rien que pour me venger!"


CAR VOIS-TU, CHER AMI!?, CE QUI LES EMMERDE, DEVINE CE QUE C'EST!!:
C'EST NOTRE FIERTE!, LE FAIT QU'ON TROUVE MALGRES TOUS NOS SOUCIS LOURDS A PORTER, LA FORCE DE SOURIRE, RIRE ET CHANTER! ;
ALORS QU'EUX, AU MOINDRE DOIGT ENTAILLE, PLEURENT COMME DES BEBES!!.

ALORS, POUR LES EMMERDER JUSQU'AU BOUT, VAS-Y BATS TOI, RESTE PARMIS NOUS!!, STP!....