Un habit vert gluant sur les troncs, de longs cheveux verts fins au bout des branches, le sol gorgé d'eau à en devenir marécageux, et le soleil d'août qui ne peut percer : Me voici seule, volontairement perdue dans la basse!. Un fond de vallée sombre digne des contes de GRIMM, Là où plus haut, à flancs abruptes boisés, il y eu nombre de tués à perte de cimes.....
Dans la brume du jour naissant, le brouillard au ras du sol recouvrant tout, Et le soleil à peine éclos, flirtant avec les perles de rosée.... Le brouillard à couper au couteau qui dévale la montagne de la Vierge !, Elle qui garde jalousement ses défunts, ses légendes de guérisons et d'apparitions. Moi qui vient parfois à errer entre ses flancs, jusqu'à y somnoler, toujours aux aguets....
A frère loup dont j'ai aperçu une fois la silhouette, dans l'ombre de la pleine lune ; Aux gouttes de condensation qui venaient s'écraser sur le sol de la caverne..... A mes frères de bois constitués, qui gardent les secrets de ces terres hantées de souvenirs, hélas. A ces lieux réputés "maudits", vers qui mon Esprit converge ; En tout lieux, à toute heure, en toute occasion.....
coeurbleu
ADMIN
Nombre de messages : 710 Age : 46 Localisation : avec toi, partout, toujours!... Date d'inscription : 18/08/2008